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Il y a longtemps, on ne savait pas ce qu’un ordinateur pouvait faire, puis la technologie et l’intelligence humaine se sont développées. Dès 1969, les ordinateurs pouvaient envoyer des courriers électroniques entre eux. Quelques années plus tard, Tims Berners-Lee, un scientifique britannique, a inventé le « World Wide Web » vers la fin des années 80. Le « World Wide Web », abrégé du « www » est une plateforme mondiale qui donne accès, à n’importe quelles ressources numériques en ligne.

C’est ainsi que le père fondateur du Web a créé un système permettant aux internautes de consulter des pages mises en ligne, avec des navigateurs. Si notre univers est composé de plusieurs matières qui se relient les uns et les autres par des lois naturelles, le réseau internet, lui, se relie par le « World Wide Web ». Et si un site web quelconque est endommagé, les autres continueront à fonctionner, c’est le but du Web, un univers technologique pour tous !

Sommaire

Les 2 prédécesseurs du Web3

La version prématurée du Web : le Web1

Le Web1 fut la première version du Web, les internautes sont considérés comme des “consommateurs d’information”. L’idée du Web1 est de permettre aux internautes d’accéder à des faits, des informations et à des contenus. Durant cette période, les sites sont statiques : les utilisateurs ne peuvent pas générer des contenus, on ne peut pas mettre des commentaires sur des blogs, on ne peut pas contribuer à l’amélioration des articles d’encyclopédie. Bref, le Web1 se concentre uniquement sur la lecture, rien de plus pour le moment.

Le Web social : le Web2

Savez-vous que le Web2 demeure le web le plus utilisé actuellement, en 2023 ? La 1ère version a été conçue pour offrir du contenu à une large audience, la 2ème version se concentre quand à elle sur l’intérêt des utilisateurs ; l’expérience utilisateur est devenue primordial. Le Web2 permet alors aux utilisateurs de créer leurs propres contenus, de générer leur propre audience et d’intéragir avec quiconque. Cette innovation a conduit à la création des réseaux sociaux, mais aussi aux communautés de développeurs.

De plus, si dans le Web1 il faut avoir des connaissances en programmation pour s’exprimer sur Internet, le Web2 simplifie la chose et consiste notamment à ce que tout le monde est un accès à Internet. Que chacun puisse ouvrir son blog, que les chercheurs puissent compléter les contenus existant des encyclopédies, que les enseignants puissent partager leurs connaissances sur Youtube etc… Bref, une véritable évolution, orientée vers le bien être de la majorité des internautes !

Tout savoir sur le Web3

Le Web3 : le Web décentralisé

Pour mieux comprendre le concept du Web3, on peut récapituler les informations précédentes de cette manière : le Web1 est le « Web en lecture seule », le Web2 est le « Web Social Participatif”. Maintenant nous assistons à l’avènement du Web3, le « Web en lecture, écriture, exécution ».
Qu’est-ce que c’est ? Nous irons directement à l’essentiel.

D’après Gavin Wood, le 1er à évoquer le terme « Web3 » durant l’année 2014, (cofondateur d’Ethereum et promoteur de la cryptomonnaie Polkadot) : “cette 3ème version du Web sera l’avenir du Web”. Le Web3 vise ainsi à ce que les utilisateurs eux-mêmes aient le propre contrôle de leurs informations personnelles, c’est-à-dire que leurs données ne soient plus contrôlées et utilisées par les géants de la Silicon Valley – les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) – ni même d’une autorité centrale.

« Le Web3 est vraiment une sorte de vision alternative du Web, où les services que nous utilisons ne sont pas hébergés par un seul fournisseur de services, mais plutôt des choses purement algorithmiques qui sont, dans un certain sens, hébergées par tout le monde. Donc c’est très  » peer-to-peer « , non ? (…) L’idée étant que tous les participants contribuent en quelque sorte à une petite part du service ultime », a déclaré Wood.

Les avantages du Web3
  • Décentralisation : les motions de censure sont minimes, voire inexistantes puisqu’aucune entité intermédiaire quelconque n’intervient. De plus, tout le monde peut participer sans l’approbation d’une autorité centrale.
  • Rapidité : l’algorithme des intelligences artificielles leur permet d’apprendre automatiquement des informations que les utilisateurs insèrent. De plus, ça permet d’obtenir des résultats pertinents et filtrés en un instant. Vous pouvez le constatez par exemple avec les 3 intelligences artificielles, ChatGPT, Bard et Siri.
  • Confidentialité : vu que les utilisateurs ont le propre contrôle de leurs données personnelles, ils ont le choix de garder leurs identités secrètes lorsqu’ils naviguent sur Internet. Ils peuvent aussi éviter la collecte de leurs données personnelles, via des cookies, qui sera utilisé pour des activités à but lucratif comme les publicités indésirables.
Voici un exemple concret pour illustrer le Web3

Le fameux navigateur, Brave (lire notre article prochainement)

Brave est un navigateur Web3 décentralisés réputé pour la protection des données, la restriction des cookies et le blocage des publicités sans avoir à installer une quelconque extension. En plus de cela, le navigateur propose aussi de récompenser ses utilisateurs sous forme de cryptomonnaies en fonction du nombre de recherches effectués et pour chaque publicité visionnée sur le navigateur. Ici, l’utilisateur a le pouvoir sur ses données à travers un navigateur web évolué et c’est seulement lui qui décide s’il souhaite les échanger contre des cryptos ou pas.

Les limites du Web3
  • Au niveau de la technologie : la technologie du Web3 est parfois incompatible avec certaines plateformes déjà existantes parfois. Le développement de cette 3ème génération du Web est en cours et les informations sur les bases de données sont restreintes.
  • Au niveau des utilisateurs : pour les amateurs, l’usage serait peut-être un peu complexe au début, mais ils se familiariseront très aisément. Une politique de confidentialité est nécessaire et dans le cas où elle n’a pas été établie, les données personnelles des utilisateurs sont alors vulnérables et facilement accessibles.

Alors, que pourrait-on espérer du Web3 ?

Ne croyez pas que l’usage du Web3 se limite uniquement à l’utilisation des cryptomonnaies. Son étendue est bien plus vaste puisque le concept fondamental du Web3 se résume aussi à la participation des utilisateurs, l’amélioration et la création de nouveaux programmes. D’ailleurs, le Web3 permet aussi de générer non seulement des textes sémantiques, mais aussi des codes pour développer des applications, des images, des graphiques 3D. Dans cette nouvelle version, l’utilisateur à la possibilité de faire davantage de choses sur le web et peut plus facilement créer sur internet.

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Et donc tout ça, c'est le Web3 ?

Le sujet concernant le Web3 est actuellement débattu par des personnes influentes sur le domaine technologiques telles qu’Elon Musk, CEO de Tesla Motors et Jack Dorsey, fondateur de Twitter, devenu X.com. L’essentiel à retenir, c’est que le Web3 cherche à créer un meilleur web, beaucoup plus pratique, plus décentralisé et simple à utiliser. Ce qui compte réellement ici, c’est d’éviter que les données personnelles des utilisateurs soient vendus ou monétiser par d’autres entités.

Cette nouvelle technologie ne cesse d’évoluer de jour en jour, et nous croyons qu’elle portera l’industrie du web dans quelque temps. Déjà de nombreux projets Web3 ont vu le jour, proposant des solutions concrètes à nos problèmes d’aujourd’hui et ce n’est pas près d’être fini. Cette avancée technologique est révolutionnaire et pourrait marquer notre temps comme l’ont fait ses prédécesseurs, le Web1 et le Web2.

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